Très bien, donc : le Vomitorium, c'est un dossier cradingue et ultra protégé sur mon ordinateur, où vivent castrés les images les plus mortifiantes des vagues ravagées du modeste, quoique totalement aliéné, Internet. Ce vivarium à merdes comprendra aussi bien les images publicitaires putrides pleines de putes à poitrines pantagruéliques que, comme c'est le cas cette fois-ci, les horreurs espiègles et déharnachées qui sévissent sur les ondes virtuelles.
Sans plus attendre, voici la gerbe n°1 qui a initialisé la création du Vomitorium :
Je ne sais pas vous, mais je n'ai jamais apprécié ce site. Pour faire simple, c'est un site de rencontre où les personnes de sexe féminin s'amusent à faire leurs supermarchés, sélectionnant principalement des hommes pour nouer des relations longues à courte durée. De ce que d'anciennes amies m'en ont dit, c'est un formidable réservoir à bites, de toutes les tailles et de toutes les formes, prêtes à être utilisées comme défouloir express pour chiennasse en manque.
Le bonheur des dames, parait-il. Et c'est toute une époque : mais plutôt que de cracher directement ma rage contre la démocratisation constante de "l'homme-objet", voici plutôt le véritable problème que soulève cette image : les roux.
Car oui, c'est une réclame destinée à faire plein phare sur un produit moins apprécié et délaissé par les consommatrices. Que nous apprend cette image? Que les roux sont des épinards, et qu'il faudrait se laisser tenter, un peu, par cette nourriture étrange!
Le texte même amène à la métaphore de produit... C'est une honte, une moisissure du net que j'ai eu le malheur de voir coller sur mon écran. Vous savez lorsque vous avez oublié un fruit ou un légume dans le bac à bières, et qu'il se met à pourrir mais que vous le laissez là pour observer ce que ça va donner? Et bien là, c'est pareil, sauf que c'est arriver directement à terme.
La notion de produit humain me débecte déjà énormément, mais la manière d'haranguer la cliente, en lui parlant de série d'hommes, version carotte, à cultiver avec soin (notez la dose d'humour publicitaire)... C'est inimaginable de connerie.
J'ai finalement une pensée pour John Difool, lorsqu'il s'offre une homéopute et choisit les caractéristiques physiques de celle-ci.
Homéoputes, va!!