Tutudutudu Dora!... Euh... Non, c'est pas ça...
Dans Tron Cul : c'est imagé, mais c'est ce qui me vient de mieux à l'esprit pour expliquer ce que j'ai ressenti en visionnant Tron Legacy. Bon, il ne faut pas se méprendre sur l'interprétation de ce Dans Tron Cul :
J'ai vraiment adoré Tron Legacy!!
Pour de vrai de vrai!! Du coup, ce Dans Tron Cul... Bah c'est juste de moi à moi : j'avais peur de voir ce flim, et au final j'ai vraiment aimé le voyage. Dans mon cul!! Ça m'apprendra à être borné et à ne plus chercher à me prouver que je peux aimer des Blockbusters!
J'ai vraiment adoré Tron Legacy!!
Pour de vrai de vrai!! Du coup, ce Dans Tron Cul... Bah c'est juste de moi à moi : j'avais peur de voir ce flim, et au final j'ai vraiment aimé le voyage. Dans mon cul!! Ça m'apprendra à être borné et à ne plus chercher à me prouver que je peux aimer des Blockbusters!
Bon, il faut dire pour ma défense que j'avais de quoi craindre Tron Legacy. J'ai découvert Tron, le flim de 1982, grâce à Kingdom Heart II, ce jeu vidéo qui fait un mixe joyeux entre les univers de la licence Final Fantasy et l'univers Disney (ou plutôt tout les univers appartenant à Disney... D'ailleurs, à ce propos : aurons-nous droit à une rencontre Sora/Spiderman, un jour?). Comme ça ressemblait également à la référence que faisait au flim certains niveaux du FPS Time Splitters, j'ai été intrigué.
J'ai donc découvert Tron, et franchement, malgré le cabotinage constant du personnage de Flynn, j'ai accroché.
Haha!! Je vous ai bien niqué! |
Du coup, lorsque a été annoncé la sortie de Tron Legacy, suite (28 ans plus tard) du premier volet, j'ai immédiatement pensé à un autre univers ayant subit un revival particulièrement... indescriptible. Horrible. Monstrueux. HONTEUX. Les adjectifs manquent pour décrire la sodomie que représente Indiana Jones et son foutu crâne de cristal. Bon, ok, Indy n'est pas le seul univers a avoir été obligé d'écarter les cuisses pour faire du chiffre (qui a dit "Une galaxie lointaine, très lointaine"?). Mais justement, cette orgie sale, puante et qui s'est finalement démocratiser au sein d'Hollywood a rendu frileux -voire pour ma part critique- le spectateur amateur de ces héros, de ces univers particuliers censé nous replonger en enfance, vous savez, cette époque où l'on était capable de destroy complètement la bande d'une cassette vidéo rien qu'en la passant en boucle durant des jours et des jours, parce qu'on rêvait de vaincre l'empire aux coté de Han Solo, de voler sur un dragon porte-bonheur nommé Falkor, ou de se lancer dans une bataille épique contre la maléfique reine Bavmorda.
Pour cela, j'ai eu peur. Ok, Tron n'était pas un classique de mon enfance, mais j'aimais cet univers, et que ce nouveau blockbuster s'adresse également à un public n'ayant jamais entendu parler du flim original, ça ne me donnait pas envie de me précipiter pour le voir en salle.
J'ai donc attendu. De loin, ça ressemblait vraiment à Indiana Jones et pourquoi ce fichu crâne de cristal : le fils de l'ancien héros (oui, ok, Tron était un héros, mais c'est aussi ça qui fait son charme : c'était un héros secondaire) devient ici le nouveau héros. J'avais cette image incrustée de Shia LaBeouf, qui parvient à me repousser des salles de cinéma aussi certainement qu'un Matthew Broderick au mieux de sa forme.
C'était de la grosse production, faite pour fonctionner, ou plutôt, être rentabilisée. Disney s'offrait même les Daft Punk pour composer la bande originale du flim! YAHAAAAK*!! Faut que ça marche!!
*cri de guerre kayouk.
J'étais critique. Je ne pouvais être confiant face à tant de moyens déployés pour me faire payer 10€ la séance. Olivia Wilde en prime, j'ai serré ma ceinture et ai fuis ce qui me semblait une nouvelle tentative hollywoodienne pour m'enfoncer un truc dans l'arrière-train.
Et voilà que c'est justement le personnage joué par Olivia Wilde que je présente aujourd'hui en fan art (réalisé à la va-vite, ok, j'assume). Sorte de mea culpa, parce que sans pour autant atteindre la performance de Michael C. Hall, dont le jeu, de Six Feet Under à Dexter, m'a fait complètement oublier l'acteur derrière le personnage, elle est parvenue à me faire oublier la réticence que j'avais à la voir dans ce flim. Garce (huhu).
Plus qu'une bonasse classique de blockbusters? A voir... |
Est-ce un excellent flim? Sans doute pas. Un bon flim, en tout cas, oui. C'est un produit sûr, commercial, mais qui me parait avoir été fait avec soin. De nombreux points semblent indiqués une suite potentielle, et pourtant c'est fait de façon suffisamment subtile pour que l'on ne se sente pas frustré à la fin du voyage. On a une fin, une vraie fin, on sent que même si les producteurs se sont accordé une porte vers un plus gros investissement, ils ne nous ont pas pris pour des cons.
Car franchement, c'est marre : des derniers blockbusters que j'ai fait l'effort de voir au cinoche, il n'y a que X-men : First Class qui ne se soit pas terminé sur une suite annoncée, et pour cause : c'est un préquel aux précédents flims sur l'univers X-men!!
Honteux, tout simplement.
Alors peut-être que c'est juste par crainte que les producteurs ne se sont pas engagés à montrer directement qu'une suite est prévue, mais pour moi c'est très agréable de ne pas être pris pour une poule aux œufs d'or.
Et parce que ce genre de comportement est devenu trop rare, parce que plein de points font que j'ai aimé l'aventure, que j'ai eu tord de me braquer lorsque le flim est sorti, je recommande chaleureusement Tron Legacy.
Enjoy!!
Enjoy!!