mercredi 23 novembre 2011

//#Dans [Tron] Cul ! ! //o/__)o\

Tutudutudu Dora!... Euh... Non, c'est pas ça...

Dans Tron Cul : c'est imagé, mais c'est ce qui me vient de mieux à l'esprit pour expliquer ce que j'ai ressenti en visionnant Tron Legacy. Bon, il ne faut pas se méprendre sur l'interprétation de ce Dans Tron Cul :

J'ai vraiment adoré Tron Legacy!!

Pour de vrai de vrai!! Du coup, ce Dans Tron Cul... Bah c'est juste de moi à moi : j'avais peur de voir ce flim, et au final j'ai vraiment aimé le voyage. Dans mon cul!! Ça m'apprendra à être borné et à ne plus chercher à me prouver que je peux aimer des Blockbusters!

Bon, il faut dire pour ma défense que j'avais de quoi craindre Tron Legacy. J'ai découvert Tron, le flim de 1982, grâce à Kingdom Heart II, ce jeu vidéo qui fait un mixe joyeux entre les univers de la licence Final Fantasy et l'univers Disney (ou plutôt tout les univers appartenant à Disney... D'ailleurs, à ce propos : aurons-nous droit à une rencontre Sora/Spiderman, un jour?). Comme ça ressemblait également à la référence que faisait au flim certains niveaux du FPS Time Splitters, j'ai été intrigué.
J'ai donc découvert Tron, et franchement, malgré le cabotinage constant du personnage de Flynn, j'ai accroché.

Haha!! Je vous ai bien niqué!
Du coup, lorsque a été annoncé la sortie de Tron Legacy, suite (28 ans plus tard) du premier volet, j'ai immédiatement pensé à un autre univers ayant subit un revival particulièrement... indescriptible. Horrible. Monstrueux. HONTEUX. Les adjectifs manquent pour décrire la sodomie que représente Indiana Jones et son foutu crâne de cristal. Bon, ok, Indy n'est pas le seul univers a avoir été obligé d'écarter les cuisses pour faire du chiffre (qui a dit "Une galaxie lointaine, très lointaine"?). Mais justement, cette orgie sale, puante et qui s'est finalement démocratiser au sein d'Hollywood a rendu frileux -voire pour ma part critique- le spectateur amateur de ces héros, de ces univers particuliers censé nous replonger en enfance, vous savez, cette époque où l'on était capable de destroy complètement la bande d'une cassette vidéo rien qu'en la passant en boucle durant des jours et des jours, parce qu'on rêvait de vaincre l'empire aux coté de Han Solo, de voler sur un dragon porte-bonheur nommé Falkor, ou de se lancer dans une bataille épique contre la maléfique reine Bavmorda.

Pour cela, j'ai eu peur. Ok, Tron n'était pas un classique de mon enfance, mais j'aimais cet univers, et que ce nouveau blockbuster s'adresse également à un public n'ayant jamais entendu parler du flim original, ça ne me donnait pas envie de me précipiter pour le voir en salle.

J'ai donc attendu. De loin, ça ressemblait vraiment à Indiana Jones et pourquoi ce fichu crâne de cristal : le fils de l'ancien héros (oui, ok, Tron était un héros, mais c'est aussi ça qui fait son charme : c'était un héros secondaire) devient ici le nouveau héros. J'avais cette image incrustée de Shia LaBeouf, qui parvient à me repousser des salles de cinéma aussi certainement qu'un Matthew Broderick au mieux de sa forme.
C'était de la grosse production, faite pour fonctionner, ou plutôt, être rentabilisée. Disney s'offrait même les Daft Punk pour composer la bande originale du flim! YAHAAAAK*!! Faut que ça marche!!

*cri de guerre kayouk.

J'étais critique. Je ne pouvais être confiant face à tant de moyens déployés pour me faire payer 10€ la séance. Olivia Wilde en prime, j'ai serré ma ceinture et ai fuis ce qui me semblait une nouvelle tentative hollywoodienne pour m'enfoncer un truc dans l'arrière-train.

Et voilà que c'est justement le personnage joué par Olivia Wilde que je présente aujourd'hui en fan art (réalisé à la va-vite, ok, j'assume). Sorte de mea culpa, parce que sans pour autant atteindre la performance de Michael C. Hall, dont le jeu, de Six Feet Under à Dexter, m'a fait complètement oublier l'acteur derrière le personnage, elle est parvenue à me faire oublier la réticence que j'avais à la voir dans ce flim. Garce (huhu).

Plus qu'une bonasse classique de blockbusters? A voir...
Le reste de l'aventure m'a également satisfait. J'ai eu du mal au départ : oui, le flim s'adresse vraiment à un public n'ayant jamais vu le premier volet. Du coup, j'étais paumé : "Ah? Ils parlent de ça, dans le 1?". Non, pas vraiment, mais la modernisation de l'univers n'est pas simple. Alors du coup, c'est pas trop grave : il faut apprécier de retrouver ce monde avec son lot de changements, d'incohérences (j'ai pas cherché à en relever). Il y a quelques points négatifs, genre Jeff Bridges rajeuni par images de synthèse -franchement merdique-, où encore par moment un éclairage qui bousille visiblement les yeux des acteurs (j'ai noté une ou deux scènes significatives de ce problème), mais là je deviens vraiment tatillon...

Est-ce un excellent flim? Sans doute pas. Un bon flim, en tout cas, oui. C'est un produit sûr, commercial, mais qui me parait avoir été fait avec soin. De nombreux points semblent indiqués une suite potentielle, et pourtant c'est fait de façon suffisamment subtile pour que l'on ne se sente pas frustré à la fin du voyage. On a une fin, une vraie fin, on sent que même si les producteurs se sont accordé une porte vers un plus gros investissement, ils ne nous ont pas pris pour des cons.
Car franchement, c'est marre : des derniers blockbusters que j'ai fait l'effort de voir au cinoche, il n'y a que X-men : First Class qui ne se soit pas terminé sur une suite annoncée, et pour cause : c'est un préquel aux précédents flims sur l'univers X-men!!

Honteux, tout simplement.

Alors peut-être que c'est juste par crainte que les producteurs ne se sont pas engagés à montrer directement qu'une suite est prévue, mais pour moi c'est très agréable de ne pas être pris pour une poule aux œufs d'or.

Et parce que ce genre de comportement est devenu trop rare, parce que plein de points font que j'ai aimé l'aventure, que j'ai eu tord de me braquer lorsque le flim est sorti, je recommande chaleureusement Tron Legacy.

Enjoy!!

mercredi 16 novembre 2011

jeudi 10 novembre 2011

11/11/11 : le Top

Levé plus tôt que prévu, j’ai eu la joie à l’aube de ressentir pleinement la force journalistique de France 2, qui offrait au spectateur lambda un panache d’idioties populaires concernant la Fin du Monde, et cette date fascinante qui sera celle de demain : le 11/11/11. Car tenez-vous bien à vos slips : vous allez mourir !
Ou, selon le même reportage, tout rafler au loto. Du coup, demain, si le monde ne s’est pas écroulé, balancez votre thune dans la grande loterie européenne. Pour sûr c’est le bon moment et le meilleur moyen pour gagner plus !

Mais du coup, cette histoire de Fin du Monde m’a fait réfléchir, à ce que j’avais été capable de pondre dans mon existence, à ce mélange de fiente et de béton que j’appelle affectueusement ma vie, tout ça tout ça. Et posé au milieu de ça, telle la pêche odorante et crapuleuse sur un paillasson, un effroi m’est venu : je n’ai pas réalisé le moindre « top 10 » pour célébrer la fin de la décennie 2000-2010.

Mon Dieu, mais où va le monde.

Histoire de ne pas être exclu du grand paradis des imbéciles demain, lorsque le Ragnarök sera enfin lancé tel Mickey jartant un môme du Space Moutain, je vais le faire aujourd’hui, et parce que le 11 semble prendre une place importante dans cette Fin de Toutes Choses, ce sera un top 11.
Thème plein d’originalité : musique.
Aspect plein d’originalité : ce top fera référence à mes expériences musicales personnelles.
Lancement plein d’originalité :

Top 11 des albums que j’ai squatté ces 11 dernières années.

11) Herman Düne – Giant

I Wish That I Could See You Soon a d’abord rythmé quelques nuits et quelques journées hivernales, planqué sous une couette avec une blonde et un kilo de nuggets. Puis plus tard, l’album m’est venu naturellement, une continuité d’un concert auquel je n’ai jamais pu assister.

10) Louise Attaque – Louise Attaque

Une demoiselle de six ans mon ainée, les cheveux en farandoles, chantonnait des mélopées entrainantes que mon âme d’enfant conserva et fit résonner durant longtemps. J’obtins l’album par mon frère, je ne sais plus trop à quelle date. Je me souviens simplement que je l’ai bien squatté au début des années 2000.

9) Java – Hawaï

Ah la vache ! Garce purulente et mortifiante !
Car oui, Java, c’était mieux avant.
Danser me fera toujours exulter, Dieu me fera toujours bien marrer.

8) Siméo – Les Idées Bleues
On sait jamais trop quand on va découvrir un truc qu’on va squatter. Un lieu, un son, une bouche… Là, c’était une farandole capillaire nouvelle. Le timbre de voix s’est adoucit par la suite, les chansons sont devenues plus travaillées.

7) Gigi d’Agostino – Technos Fes vol.2
Je volais le CD de mon frère pendant son absence pour l’écouter en fouine. On peut dire ce que l’on veut, j’aime toujours autant cet album. C’était symphonique, électronique, grand.
Et tout à fait partialement, je n’ai rien entendu de mieux en musique électro depuis.

6) Amon Tobin – Foley Room
Le meilleur album de musique électro de tous les temps !! (Ou presque).
Comme d’autres, j’ai découvert Amon Tobin avec la BO de Splinter Cell : Chaos Theory. C’était déjà énorme, mais plutôt basique par rapport à ce dont était capable ce brave monsieur. Parce que, merde quoi, il déchire !

5) Matmatah – La Cerise
J’en ai déjà marre de ce top 11… Non, franchement, c’est mon top 11, pourquoi ça serait intéressant ?... Le Ragnarök ? Ah oui, ok…
Alors, donc : Matmatah, La Cerise. Juste avant qu’ils fassent Bande à Part, juste avant leur séparation. Je n’ai jamais vraiment cherché à savoir pourquoi ils s’étaient séparés, d’ailleurs. Parce que je m’en fous. J’aime juste ce qu’ils ont créés, ce qu’ils ont lancé. Le plus drôle, c’est que j’ai davantage squatté Archie Kramer, leur précédent album, que La Cerise. Mais pour Archie Kramer, c’était une ou deux chansons : Alzheimer, Tomber des nues. Alors que pour La Cerise, j’ai l’impression d’entendre glisser les paroles sur mon cerveau. Et franchement, je suis plus touché par une chanson comme Entrez dans ce lit que la matraquée Au Conditionnel. Ce n’est pas le même rapport, mais au moins la chanson n’a pas été reprise par des adolescents gazouillants incapable de comprendre les paroles.

4) Mr. Bungle – California
Je ne sais pas. Ça va de soi, non ?

3) Yeah Yeah Yeahs – Fever to Tell
Même si maintenant je préfère Show your Bones, j’ai bien usé mes oreilles à coup de Black Tongue, Rich et Date with the Night. Ou encore Maps, Pin, Modern Romance… Bon, ok, tout l’album. Je ne remercierai jamais la blonde à frange qui m’a fait vibré avec le clip de Y-Control

2) Kimya Dawson – Remember That I Love You
En vérité, c’est l’album grâce auquel j’ai découvert Kimya Dawson. Certaines chansons se retrouvait sur la Bo de Juno, et c’est ainsi que j’ai découvert cette artiste. Elle est top. J’ai l’impression d’avoir ri, pleuré, tout ça en l’écoutant chanter.

1) Franz Ferdinand – You Could Have It So Much Better
Boulot en hiver, j’avais eu envie de m’offrir un CD. J’aimais déjà bien Franz Ferdinand. J’aimais aussi acheter sans réfléchir. Je ne suis toujours pas déçu, et je suis content que cet album soit l’un de ceux qui me font le plus vibrer.


J’aurais pu rajouter un « +1 » et parler des Pixies, mais il aurait fallu que je cite tous leurs albums. Oui, c’est très triste.



Bonne Fin du Monde, crevez vite et laissez-moi dormir.