jeudi 29 décembre 2011

Initialisation du Vomitorium - Rise of the Masculan Homeopute

Ça me fait une sorte de... de fussoir d'avoir initialiser cette chose sur mon ordinateur...

Très bien, donc : le Vomitorium, c'est un dossier cradingue et ultra protégé sur mon ordinateur, où vivent castrés les images les plus mortifiantes des vagues ravagées du modeste, quoique totalement aliéné, Internet. Ce vivarium à merdes comprendra aussi bien les images publicitaires putrides pleines de putes à poitrines pantagruéliques que, comme c'est le cas cette fois-ci, les horreurs espiègles et déharnachées qui sévissent sur les ondes virtuelles.

Sans plus attendre, voici la gerbe n°1 qui a initialisé la création du Vomitorium :


 Je ne sais pas vous, mais je n'ai jamais apprécié ce site. Pour faire simple, c'est un site de rencontre où les personnes de sexe féminin s'amusent à faire leurs supermarchés, sélectionnant principalement des hommes pour nouer des relations longues à courte durée. De ce que d'anciennes amies m'en ont dit, c'est un formidable réservoir à bites, de toutes les tailles et de toutes les formes, prêtes à être utilisées comme défouloir express pour chiennasse en manque.

Le bonheur des dames, parait-il. Et c'est toute une époque : mais plutôt que de cracher directement ma rage contre la démocratisation constante de "l'homme-objet", voici plutôt le véritable problème que soulève cette image : les roux.

Car oui, c'est une réclame destinée à faire plein phare sur un produit moins apprécié et délaissé par les consommatrices. Que nous apprend cette image? Que les roux sont des épinards, et qu'il faudrait se laisser tenter, un peu, par cette nourriture étrange!
Le texte même amène à la métaphore de produit... C'est une honte, une moisissure du net que j'ai eu le malheur de voir coller sur mon écran. Vous savez lorsque vous avez oublié un fruit ou un légume dans le bac à bières, et qu'il se met à pourrir mais que vous le laissez là pour observer ce que ça va donner? Et bien là, c'est pareil, sauf que c'est arriver directement à terme.

La notion de produit humain me débecte déjà énormément, mais  la manière d'haranguer la cliente, en lui parlant de série d'hommes, version carotte, à cultiver avec soin (notez la dose d'humour publicitaire)... C'est inimaginable de connerie.



J'ai finalement une pensée pour John Difool, lorsqu'il s'offre une homéopute et choisit les caractéristiques physiques de celle-ci.

Homéoputes, va!!

mardi 20 décembre 2011

Ministère Francophone de la Magie bonjour!!


Parce que je ne l'avais pas encore ajouté à ce blog, et que comme ça, ça fait un lien vers le blog du Ministère de la Magie et MolduBulbe (qui héberge les nouveaux locaux du Ministère, mais c'est encore en chantier).

lundi 19 décembre 2011

Brouillons Verts

 Voici un brouillon rapide, réalisé... rapidement. Le montrant à une amie, celle-ci m'a fait une dramatique remarque (outre les proportions et le fait qu'on voit une fois de plus des nichons) : aucune fille, selon elle, ne porte ce genre de fringue lorsqu'elle dort seule. Et je suis entièrement d'accord. Le style commun T-shirt large & bas de pyjama l'emporte souvent sur la nuisette et le slip léger.

Diantre!...








 

Voilà. Pas de nichons, pas de cuisseaux, juste du T-shirt et du pyjama. Et en même temps, je trouve ça carrément plus sympa!!

dimanche 18 décembre 2011

Mandy la mandragore - 2

Une nouvelle version de Mandy la mandragore est en train de voir progressivement le jour. Qui est Mandy? Une vieille idée de création sur laquelle je retravaille avec plaisir. Ça me permet en plus de me faire la main pour mon projet professionnel, et c'est franchement agréable!!

Sinon, à quand la pluie se transformera en neige? Je veux un sapin et des bottes en peau de mouton...

mercredi 14 décembre 2011

Brouillon Bleu


Dessin rapide réalisé quelques secondes avant mon ultime saut de l'ange dans mes examens blancs. C'était une simple feuille de brouillon, mais j'ai bien envie de continuer à dessiner sur du papier coloré.
Je retrouve mon blog, et mon habitude de scanner mes travaux. Je balancerai peut-être d'autres choses dans les jours qui viennent, si l'idée me vient.

samedi 10 décembre 2011

Fan Art - Priss - Blade Runner


J'avais l'envie de dessiner un Fan Art de Blade Runner. J'ai choisi la réplicante Pris, mais j'ai hésité entre elle, Rachel et Gaff (dont je viens de découvrir qui était l'acteur qui le jouait... Je me retrouve comme il y a un mois, lorsque j'ai découvert qui était en fait l'acteur qui jouait Paul dans Dune. Crétin de moi).

Sinon, ça fait du bien d'oublier la notion du temps en dessinant. Ça faisait longtemps que ça ne m'était pas arrivé...

vendredi 2 décembre 2011

Homme = force, femme = fesses?

 Photo promotionnelle du film Avengers.


Parodie de la photo promotionnelle ci-dessus, par Kevin Bolk.

Pas que je milite pour le retour au cinéma des Bat-tétons et Bat-fessiers (pour mieux comprendre cette référence, voir la critique de Batman & Robin par le Nostalgia Critic ou encore le Joueur du Grenier), mais c'est vrai que coté masculin, sur cette image, on a droit à une débauche de testostérone, genre BUAAAH-BOUUM-BRRUUICH-BAHOUM!! (oui ce sont les bruitages de quand j'étais petit).
Et coté féminin? Une posture, peut-être héroïque, certes, mais qui fait la part belle aux fesses et aux nichons. Bonjour l'image de la femme, dans tout ça...

mercredi 23 novembre 2011

//#Dans [Tron] Cul ! ! //o/__)o\

Tutudutudu Dora!... Euh... Non, c'est pas ça...

Dans Tron Cul : c'est imagé, mais c'est ce qui me vient de mieux à l'esprit pour expliquer ce que j'ai ressenti en visionnant Tron Legacy. Bon, il ne faut pas se méprendre sur l'interprétation de ce Dans Tron Cul :

J'ai vraiment adoré Tron Legacy!!

Pour de vrai de vrai!! Du coup, ce Dans Tron Cul... Bah c'est juste de moi à moi : j'avais peur de voir ce flim, et au final j'ai vraiment aimé le voyage. Dans mon cul!! Ça m'apprendra à être borné et à ne plus chercher à me prouver que je peux aimer des Blockbusters!

Bon, il faut dire pour ma défense que j'avais de quoi craindre Tron Legacy. J'ai découvert Tron, le flim de 1982, grâce à Kingdom Heart II, ce jeu vidéo qui fait un mixe joyeux entre les univers de la licence Final Fantasy et l'univers Disney (ou plutôt tout les univers appartenant à Disney... D'ailleurs, à ce propos : aurons-nous droit à une rencontre Sora/Spiderman, un jour?). Comme ça ressemblait également à la référence que faisait au flim certains niveaux du FPS Time Splitters, j'ai été intrigué.
J'ai donc découvert Tron, et franchement, malgré le cabotinage constant du personnage de Flynn, j'ai accroché.

Haha!! Je vous ai bien niqué!
Du coup, lorsque a été annoncé la sortie de Tron Legacy, suite (28 ans plus tard) du premier volet, j'ai immédiatement pensé à un autre univers ayant subit un revival particulièrement... indescriptible. Horrible. Monstrueux. HONTEUX. Les adjectifs manquent pour décrire la sodomie que représente Indiana Jones et son foutu crâne de cristal. Bon, ok, Indy n'est pas le seul univers a avoir été obligé d'écarter les cuisses pour faire du chiffre (qui a dit "Une galaxie lointaine, très lointaine"?). Mais justement, cette orgie sale, puante et qui s'est finalement démocratiser au sein d'Hollywood a rendu frileux -voire pour ma part critique- le spectateur amateur de ces héros, de ces univers particuliers censé nous replonger en enfance, vous savez, cette époque où l'on était capable de destroy complètement la bande d'une cassette vidéo rien qu'en la passant en boucle durant des jours et des jours, parce qu'on rêvait de vaincre l'empire aux coté de Han Solo, de voler sur un dragon porte-bonheur nommé Falkor, ou de se lancer dans une bataille épique contre la maléfique reine Bavmorda.

Pour cela, j'ai eu peur. Ok, Tron n'était pas un classique de mon enfance, mais j'aimais cet univers, et que ce nouveau blockbuster s'adresse également à un public n'ayant jamais entendu parler du flim original, ça ne me donnait pas envie de me précipiter pour le voir en salle.

J'ai donc attendu. De loin, ça ressemblait vraiment à Indiana Jones et pourquoi ce fichu crâne de cristal : le fils de l'ancien héros (oui, ok, Tron était un héros, mais c'est aussi ça qui fait son charme : c'était un héros secondaire) devient ici le nouveau héros. J'avais cette image incrustée de Shia LaBeouf, qui parvient à me repousser des salles de cinéma aussi certainement qu'un Matthew Broderick au mieux de sa forme.
C'était de la grosse production, faite pour fonctionner, ou plutôt, être rentabilisée. Disney s'offrait même les Daft Punk pour composer la bande originale du flim! YAHAAAAK*!! Faut que ça marche!!

*cri de guerre kayouk.

J'étais critique. Je ne pouvais être confiant face à tant de moyens déployés pour me faire payer 10€ la séance. Olivia Wilde en prime, j'ai serré ma ceinture et ai fuis ce qui me semblait une nouvelle tentative hollywoodienne pour m'enfoncer un truc dans l'arrière-train.

Et voilà que c'est justement le personnage joué par Olivia Wilde que je présente aujourd'hui en fan art (réalisé à la va-vite, ok, j'assume). Sorte de mea culpa, parce que sans pour autant atteindre la performance de Michael C. Hall, dont le jeu, de Six Feet Under à Dexter, m'a fait complètement oublier l'acteur derrière le personnage, elle est parvenue à me faire oublier la réticence que j'avais à la voir dans ce flim. Garce (huhu).

Plus qu'une bonasse classique de blockbusters? A voir...
Le reste de l'aventure m'a également satisfait. J'ai eu du mal au départ : oui, le flim s'adresse vraiment à un public n'ayant jamais vu le premier volet. Du coup, j'étais paumé : "Ah? Ils parlent de ça, dans le 1?". Non, pas vraiment, mais la modernisation de l'univers n'est pas simple. Alors du coup, c'est pas trop grave : il faut apprécier de retrouver ce monde avec son lot de changements, d'incohérences (j'ai pas cherché à en relever). Il y a quelques points négatifs, genre Jeff Bridges rajeuni par images de synthèse -franchement merdique-, où encore par moment un éclairage qui bousille visiblement les yeux des acteurs (j'ai noté une ou deux scènes significatives de ce problème), mais là je deviens vraiment tatillon...

Est-ce un excellent flim? Sans doute pas. Un bon flim, en tout cas, oui. C'est un produit sûr, commercial, mais qui me parait avoir été fait avec soin. De nombreux points semblent indiqués une suite potentielle, et pourtant c'est fait de façon suffisamment subtile pour que l'on ne se sente pas frustré à la fin du voyage. On a une fin, une vraie fin, on sent que même si les producteurs se sont accordé une porte vers un plus gros investissement, ils ne nous ont pas pris pour des cons.
Car franchement, c'est marre : des derniers blockbusters que j'ai fait l'effort de voir au cinoche, il n'y a que X-men : First Class qui ne se soit pas terminé sur une suite annoncée, et pour cause : c'est un préquel aux précédents flims sur l'univers X-men!!

Honteux, tout simplement.

Alors peut-être que c'est juste par crainte que les producteurs ne se sont pas engagés à montrer directement qu'une suite est prévue, mais pour moi c'est très agréable de ne pas être pris pour une poule aux œufs d'or.

Et parce que ce genre de comportement est devenu trop rare, parce que plein de points font que j'ai aimé l'aventure, que j'ai eu tord de me braquer lorsque le flim est sorti, je recommande chaleureusement Tron Legacy.

Enjoy!!

mercredi 16 novembre 2011

jeudi 10 novembre 2011

11/11/11 : le Top

Levé plus tôt que prévu, j’ai eu la joie à l’aube de ressentir pleinement la force journalistique de France 2, qui offrait au spectateur lambda un panache d’idioties populaires concernant la Fin du Monde, et cette date fascinante qui sera celle de demain : le 11/11/11. Car tenez-vous bien à vos slips : vous allez mourir !
Ou, selon le même reportage, tout rafler au loto. Du coup, demain, si le monde ne s’est pas écroulé, balancez votre thune dans la grande loterie européenne. Pour sûr c’est le bon moment et le meilleur moyen pour gagner plus !

Mais du coup, cette histoire de Fin du Monde m’a fait réfléchir, à ce que j’avais été capable de pondre dans mon existence, à ce mélange de fiente et de béton que j’appelle affectueusement ma vie, tout ça tout ça. Et posé au milieu de ça, telle la pêche odorante et crapuleuse sur un paillasson, un effroi m’est venu : je n’ai pas réalisé le moindre « top 10 » pour célébrer la fin de la décennie 2000-2010.

Mon Dieu, mais où va le monde.

Histoire de ne pas être exclu du grand paradis des imbéciles demain, lorsque le Ragnarök sera enfin lancé tel Mickey jartant un môme du Space Moutain, je vais le faire aujourd’hui, et parce que le 11 semble prendre une place importante dans cette Fin de Toutes Choses, ce sera un top 11.
Thème plein d’originalité : musique.
Aspect plein d’originalité : ce top fera référence à mes expériences musicales personnelles.
Lancement plein d’originalité :

Top 11 des albums que j’ai squatté ces 11 dernières années.

11) Herman Düne – Giant

I Wish That I Could See You Soon a d’abord rythmé quelques nuits et quelques journées hivernales, planqué sous une couette avec une blonde et un kilo de nuggets. Puis plus tard, l’album m’est venu naturellement, une continuité d’un concert auquel je n’ai jamais pu assister.

10) Louise Attaque – Louise Attaque

Une demoiselle de six ans mon ainée, les cheveux en farandoles, chantonnait des mélopées entrainantes que mon âme d’enfant conserva et fit résonner durant longtemps. J’obtins l’album par mon frère, je ne sais plus trop à quelle date. Je me souviens simplement que je l’ai bien squatté au début des années 2000.

9) Java – Hawaï

Ah la vache ! Garce purulente et mortifiante !
Car oui, Java, c’était mieux avant.
Danser me fera toujours exulter, Dieu me fera toujours bien marrer.

8) Siméo – Les Idées Bleues
On sait jamais trop quand on va découvrir un truc qu’on va squatter. Un lieu, un son, une bouche… Là, c’était une farandole capillaire nouvelle. Le timbre de voix s’est adoucit par la suite, les chansons sont devenues plus travaillées.

7) Gigi d’Agostino – Technos Fes vol.2
Je volais le CD de mon frère pendant son absence pour l’écouter en fouine. On peut dire ce que l’on veut, j’aime toujours autant cet album. C’était symphonique, électronique, grand.
Et tout à fait partialement, je n’ai rien entendu de mieux en musique électro depuis.

6) Amon Tobin – Foley Room
Le meilleur album de musique électro de tous les temps !! (Ou presque).
Comme d’autres, j’ai découvert Amon Tobin avec la BO de Splinter Cell : Chaos Theory. C’était déjà énorme, mais plutôt basique par rapport à ce dont était capable ce brave monsieur. Parce que, merde quoi, il déchire !

5) Matmatah – La Cerise
J’en ai déjà marre de ce top 11… Non, franchement, c’est mon top 11, pourquoi ça serait intéressant ?... Le Ragnarök ? Ah oui, ok…
Alors, donc : Matmatah, La Cerise. Juste avant qu’ils fassent Bande à Part, juste avant leur séparation. Je n’ai jamais vraiment cherché à savoir pourquoi ils s’étaient séparés, d’ailleurs. Parce que je m’en fous. J’aime juste ce qu’ils ont créés, ce qu’ils ont lancé. Le plus drôle, c’est que j’ai davantage squatté Archie Kramer, leur précédent album, que La Cerise. Mais pour Archie Kramer, c’était une ou deux chansons : Alzheimer, Tomber des nues. Alors que pour La Cerise, j’ai l’impression d’entendre glisser les paroles sur mon cerveau. Et franchement, je suis plus touché par une chanson comme Entrez dans ce lit que la matraquée Au Conditionnel. Ce n’est pas le même rapport, mais au moins la chanson n’a pas été reprise par des adolescents gazouillants incapable de comprendre les paroles.

4) Mr. Bungle – California
Je ne sais pas. Ça va de soi, non ?

3) Yeah Yeah Yeahs – Fever to Tell
Même si maintenant je préfère Show your Bones, j’ai bien usé mes oreilles à coup de Black Tongue, Rich et Date with the Night. Ou encore Maps, Pin, Modern Romance… Bon, ok, tout l’album. Je ne remercierai jamais la blonde à frange qui m’a fait vibré avec le clip de Y-Control

2) Kimya Dawson – Remember That I Love You
En vérité, c’est l’album grâce auquel j’ai découvert Kimya Dawson. Certaines chansons se retrouvait sur la Bo de Juno, et c’est ainsi que j’ai découvert cette artiste. Elle est top. J’ai l’impression d’avoir ri, pleuré, tout ça en l’écoutant chanter.

1) Franz Ferdinand – You Could Have It So Much Better
Boulot en hiver, j’avais eu envie de m’offrir un CD. J’aimais déjà bien Franz Ferdinand. J’aimais aussi acheter sans réfléchir. Je ne suis toujours pas déçu, et je suis content que cet album soit l’un de ceux qui me font le plus vibrer.


J’aurais pu rajouter un « +1 » et parler des Pixies, mais il aurait fallu que je cite tous leurs albums. Oui, c’est très triste.



Bonne Fin du Monde, crevez vite et laissez-moi dormir.

mercredi 12 octobre 2011

W... WHAT??...

J'aurais voulu faire un article sur le pachydermique buzz Royaliste, et sur le mépris que j'ai pour cette bande de crétins qui se branlent joyeusement dès que l'occasion leurs est donnée de le faire devant des caméras, ou face à un public fanatique et putain de flippant. J'avais envie de cracher sur ce culte de l'image médiatique qui contraint les politiques à rencontrer des mannequins, par l'intermédiaire à peine dissimuler de vieux publicitaires convaincus de leurs talents pourtant antédiluviens. J'avais envie de chier sur les sourires dégueulasses de cette fange d'en haut qui se fout dramatiquement que l'on finisse par voir qu'ils nous enculent profond. J'avais envie d'écarteler ces connards dont l'unicité nous vomit de jolies phrases pleine de sens, que l'on devrait prendre pour de vraies promesses, franches et honnêtes, des mots supposés raviver nos coeurs plus certainement qu'un bon feu de bois un soir d'hiver. Sauf que voilà, on est dehors, dans la neige, et on se les pèle menu. Moi aussi, je veux être soutenu par une star hyper médiatique qui approuvera ma campagne présidentielle! Moi aussi, je veux nourrir les pauvres devant ma maman qui me regarde à travers la télé! Moi aussi, je veux être sur une belle photo trop classe où mon garde du corps a disparu! Moi aussi, je veux être à la une d'un magazine people dès que je me retrouve incapable de faire honneur à mes fans, ces braves bêtes, qui me soutiennent sans failles!

Mais puisqu'un tel état d'esprit m'est inaccessible, je m'en retourne à mes articles sans intérêt, sur tel ou tel truc, ou à mes dessins brouillons...



Et avec tout ça, n'oublions pas de sourire...


Non, ce n'est pas la bouche de Sauron, mais z'êtes pas loin.

dimanche 9 octobre 2011

Ayons bon goût : MiWaM

Salutations! Voici un bon moment que je n'ai rien écrit ici. Et je reviens pour faire de la publicité! Si ce n'est pas fumeux, ça, comme idée!

En réalité, mon envie de parler de cette chaîne de petits snacks qui surfe gentiment sur la mode du bio et du "c'est bon pour votre organisme, mangez-en" vient surtout du fait qu'en un an, j'ai vu plusieurs endroits merveilleux pour becter sur Lyon disparaître, voire même être remplacé par... des SUBWAY!!!

Subway (n.m.) : cette firme monstrueuse s'implante partout en ville, elle s'attaque aux fondations de notre gastronomie et détruit avec ingéniosité nos papilles. Subway a été créé par le Diable en personne, et si cette chaîne semble être née du croisement cauchemardesque entre le Golgotha et une pute des environs de Neuilly, c'est parce qu'en réalité Subway est l'enfant avorté qu'une héroïne d'un bouquin de Stephen King aurait eu avec un porc-épic albinos.

Bref, tout ça pour dire qu'un Subway a remplacé le restaurant Sky Wok, rue Victor Hugo, et que ça me fout en rogne.

Revenons à MiWaM. J'ai découvert l'existence de ce petit snack au détour du mini magazine "Le Bonbon", qui offrait une belle description de leur gargote, située sur les quais du métro place Bellecour. Et comme j'aime les nouvelles sensations culinaires, j'ai profité hier de la distribution du Petit Paumé pour tester ce fast-food, soit-disant d'un genre nouveau.

Et me voilà face au fameux MiWaM. Comme toutes boutiques de notre époque, elle se veut pure, propre et accueillante, genre murs blanc, lumière diffuse et... Oui, ce que j'entends là, ce sont bien des petits chants d'oiseaux mignons. Bon, ok, je fais comme si de rien n'était et je me place dans la queue, derrière la trentenaire dynamique qui espère que son repas ne se verra pas sur ses cuisses (argh, je tacle un peu fort, là).
En vérité, si j'en fais la publicité c'est parce que outre la déco hype, le coté bio un peu trop tendance à mes yeux, il y a un vrai concept, et j'ai bien apprécié le petit lunch que je me suis offert chez eux. Des légumes dans une gaufre, c'est pas gras, je n'en ai pas eu plein les doigts à tel point qu'arriver à la fin de mon miwam, je me suis demandé pourquoi le serveur m'avait filé une serviette. Rien que ça, ça TUE.
Ensuite, c'était vraiment pas dégueu, et c'était je trouve neuf, comme proposition de repas. Les produits étaient frais, avaient du goût, et je n'ai rien trouvé à redire sur la présentation en gaufre.
Prix raisonnable, et malgré mon dégoût pour la décoration je me suis surpris, durant ma courte attente, à oublier que je me trouvais encore dans le métro.

En bref, si l'on abhorre subway, si l'on veut du bio pas dégueu, pas trop cher et comme dit le Petit Paumé (car il faut lui faire de la pub à lui aussi!) "sur le pouce", MiWaM est excellent pour satisfaire ce genre d'attente. Donc ne vous arrêtez pas à la décoration (que vous aimerez peut-être, hein, mais perso, pour du bio, je recherche quelque chose de plus rustique), et n'hésitez pas à aller grailler là-bas.
 
 
PS: D'après ce que j'ai capté, un MiWaM devrait ouvrir à la place du snack de la bibliothèque de Part-Dieu. Bonne nouvelle donc pour tous ceux qui désespéraient de s'offrir une pause durant leurs temps de travail à la bibliothèque!